L’histoire du filet de Wellington remonte à 1815, année de la bataille de Waterloo entre Napoléon Bonaparte et la septième coalition menée par le général von Blucher et Arthur Wellesley.
Son nom ne vous dira probablement rien mais cela vous sera plus clair sachant que précisément cette année-là il reçut le titre de duc de Wellington pour la défaite de Napoléon dans la bataille en question, qui fut décisive pour la fin de l’empire napoléonien.
En effet, il semble que le général ait des goûts très difficiles en matière de nourriture et que les cuisiniers à son service n’aient jamais pu le satisfaire malgré le fait qu’ils lui proposaient sans cesse de nouvelles recettes et des plats délicieux. Beaucoup d’entre eux sont licenciés et faire plaisir au héros de la bataille de Waterloo n’est pas chose aisée, tant la cuisine l’intéresse peu.
Un jour, un type de rôti fut apporté à sa table dont la forme et la couleur lorsqu’il était cuit dans une croûte rappelaient les bottes du duc : les bottes et ce deuxième plat étaient en fait dorés et de forme cylindrique, d’où le nom du filet. à Wellington.
Le filet de Wellington est un plat riche et somptueux à base de bœuf, de jambon cru et de champignon enrobé d’une pâte brisée, il est préparé surtout en hiver et typique des fêtes de Noël notamment au Royaume-Uni, où il comprend également la moutarde anglaise parmi les ingrédients et châtaignes.
Voici ma version.
Je recommande de combiner le plat avec un verre de vin rouge structuré :
Nebbiolo DOCG ou Nero D’Avola DOC, Italie
Pinot Noir DOC Grisons, Suisse
Médoc AOC Cru, France